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ou la liberté d’avancer malgré ce qui nous a été imposé.
Pourquoi lancer son activité de traductrice indépendante français – espagnol en plein confinement ? Est-il possible de créer et d’entreprendre en temps de crise ?
Le centre national des ressources textuelles et lexicales (CNRTL) définit le terme crise comme « l’ensemble des phénomènes pathologiques se manifestant de façon brusque et intense, mais pendant une période limitée et laissant prévoir un changement généralement décisif, en bien ou en mal, dans l’évolution d’une maladie ».
Je retiens trois éléments de cette définition en lien avec la crise du Covid-19.
Le premier est le caractère intense, la brutalité avec laquelle une partie de notre population dite la plus faible, à savoir nos personnes âgées, ont été laissées à leur sort dans les maisons de repos, seules, sans la compagnie, les regards ou les attentions de leurs êtres les plus chers. Une brutalité liée sans doute à l’intensité du confinement qui nous a été imposé, de manière justifiée certes, mais qui a eu un impact économique et social conséquent sur des milliers de travailleurs y compris les indépendants du secteur de la traduction.
En deuxième lieu, le CNRTL nous dit aussi que les crises sont limitées dans le temps. Nous devons nous réjouir que la crise du coronavirus a vocation d’être éphémère et que le lourd tribut qu’une partie de la population a payé pendant le confinement nous aura servi pour en tirer des leçons. Car comme le CNRTL le souligne enfin, une crise prévoit un changement décisif en bien ou en mal, et moi, j’ai préféré de n’en retenir qu’un changement décisif en bien, pour rêver, oser, libérer son potentiel, accroître sa solidarité et son humanisme.
Merci à ma famille et à mes amis pour m’avoir soutenue inconditionnellement. Merci aussi à tous les professionnels qui m’ont accompagnée ces derniers mois pour que mon projet voie le jour, notamment: ASETRAD, la Cámara de Comercio de España en Bélgica, JobYourself, Montalban Studio, Hélène Lonnon, Smart, TraduQtiv, UniCo et toute l'équipe de Wibicom.
Photo et papier marbré © Papiers Prina